• ACCORDS DE DEFENSE - EN AFRIQUE, LA TURQUIE COMPLETE SA PANOPLIE 

    En marge du XVème salon international de défense qui s'est ouvert le 17 août à Ankara, la Turquie vient de signer de nouveaux accords militaires avec l'Angola et l'Ethiopie, et un accord avec le G5 Sahel, en vue de soutenir la force conjointe. Ces accords s'ajoutent à la longue liste de ceux déjà signés avec d'autres Etats africains :

    Algérie (2003) : Accord de défense

    Nigéria (2011) : Pacte de défense

    Afrique du Sud (2012) : Accord de coopération de l’industrie de l’armement

    Djibouti (2014) : Accord de coopération militaire

    Tchad (2014) : Accord sur l'industrie de défense (2019) : Accord de coopération militaire

    Congo Brazzaville (2015) : Accord-cadre de coopération militaire

    Côte d'Ivoire (2015) : Accord-cadre en matière de coopération militaire

    Guinée (2016) : Accord de coopération de défense

    Somalie (2017) : Implantation d'une base militaire turque

    Tunisie (2017) : Accord de défense

    Libye (2019) : Accord de coopération militaire et sécuritaire

    Niger (2019) : Accord de coopération militaire

    Ouganda (2020) : Accord de coopération militaire et technique

    Sénégal (2020) : Accord de coopération militaire

    Gambie (2021) : Accord de coopération et de formation militaire

     


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  • TCHAD - RETRAIT DES SOLDATS DE LA FORCE DU G5 SAHEL

    A l'instar de la France, qui s'est engagée à retirer une partie des soldats de la Force Barkhane, le Tchad vient d'annoncer qu'il allait diviser par deux ses effectifs déployés au sein de la force antijihadiste du G5 Sahel dans la "zone des trois frontières" (Mali, Niger, Burkina Faso). Le Tchad, entend ainsi opérer "un redéploiement stratégique", et rendre son dispositif plus léger (avec seulement 600 hommes) et plus mobile.


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  • RWANDA - LUTTE CONTRE LE TERRORISME

    La loi de 2018 relative à la lute contre le terrorisme vient d'être modifiée par une loi du 28 juillet 2021. Les modifications concernent les fonds et autres actifs, notamment les biens de toute nature, corporels ou incorporels, meubles ou immeubles, quel que soit leur mode d’acquisition, ainsi que les actes juridiques ou instruments sous toute forme, y compris électronique ou numérique, etc. Par ailleurs, il est créé un Comité national contre le terrorisme dont la composition, l'organisation et le fonctionnement seront fixés ultérieurement par arrêté du premier Ministre. Enfin, l'article 41 de ladite loi, relatif à la publication de la liste des terroristes et des financiers du terrorisme a été abrogé.

     

    => Le texte de la loi de 2018 tel que modifié par mes soins en 2021 est disponible sous l'onglet "Terrorisme"


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  • MALI - RECONNAISSANCE DU TERRORISME

    Sans grande surprise, mais sans autre information, le gouvernement de transition du Mali vient de reconnaitre le caractère extraordinaire du terrorisme sur son territoire. Ce décret, qui ne tient qu'en une phrase, n'apporte aucune précision quant à ce qui découle de cette information. Etant donné les visas dudit décret, il semblerait que celui-ci ait été pris à des fins économiques, notamment douanières et fiscales ; il faut probablement comprendre que la transition reconnait, à travers ces lignes, un cas de force majeur. 

     

    => voir le décret ci-contre (à droite de votre écran)


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  • CONGO RDC - PROGRAMME DE DESARMEMENT, DEMOBILISATION, RELEVEMENT COMMUNAUTAIRE ET STABILISATION

     

    A l'instar d'autres Etats africains (Cameroun, Côte d'Ivoire, Mali, RCA), il est mis en place au Congo RDC, un nouveau programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (un précédent programme avait été établi en 2004), visant à sécuriser des régions entières du pays et à réinsérer les ex-combattants des forces rebelles. Cependant, contrairement à ce qui est souvent fait dans le cadre de ces programme DDR, la réinsertion est cette fois-ci réalisée dans une logique de cohésion sociale au sein des communautés et non au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Il n'est donc plus question d'intégrer les ex-rebelles dans les forces armées régulières comme auparavant, pour éviter notamment qu'ils ne se soulèvent (comme ce fut le cas en Côte d'Ivoire) ou qu'ils désertent avec "armes et bagages" (comme avec les rebelles Touaregs au Mali, chaque fois qu'ils ont été réintégrés dans les Fama). De ce fait, les populations locales et le secteur privé congolais vont être mobilisés pour leur plus grande implication dans la conduite de ce programme fondé sur la participation communautaire et le renforcement du développement local.

     

    => voir l'ordonnance du 4 juillet 2021 portant création et fonctionnement de ce programme sous l'onglet "Désarmement (DDR)


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