• 03/04/2016 - FIN DE L’OPÉRATION SANGARIS EN CENTRAFRIQUE

     

    Après les élections et l'investiture du président Touadéra en Centrafrique, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense français, à annoncé mercredi 30 mars, la fin de l’opération Sangaris dans le courant de l’année 2016, et le retrait des 900 soldats encore présents sur le sol centrafricain. La France passera ainsi le relais aux Nations Unies (ONU), appuyées par l'Union européenne (UE), pour le désarmement des milices et la formation des forces armées.

     

    Pour mémoire : Depuis 2008, la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC), formée des soldats venant du Gabon, de République Démocratique du Congo, du Tchad et du Cameroun, avait été mise en place en Centrafrique pour aider à consolider la paix dans le pays miné par des années de guerres civiles et de nombreuses rébellions. En mars 2013, le président François Bozizé, a cependant été renversé par la Séléka (une coalition à dominante musulmane). Il s'en est suivit de violents affrontements avec des milices chrétiennes. Bozizé a alors fait appel à l'aide internationale (France et USA). Dans un premier temps, la France n'a pas souhaité intervenir, puis face à cette situation qui plaçait le pays dans une situation pré-génocidaire, 1200 soldats français ont finalement été déployés à Bangui, le 5 décembre 2013, en à peine 24 heures. Cette intervention de la force Sangaris s’est déroulée en trois phases : la sécurisation de Bangui, puis l’ouverture d’un corridor économique à l’ouest entre Bangui et le Cameroun afin d’éviter une crise humanitaire, enfin, la stabilisation de l’Est du pays. En trois ans, 11 000 soldats français ont été engagés dans cette opération.


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  • 29/03/2016 - GUERRE CIVILE AU SOUDAN : LE DOUBLE JEU DE LA CHINE

     

    Alors qu'il est en pleine guerre civile, depuis 2014, le Soudan du Sud a reçu un véritable arsenal de guerre (pour 20 millions de dollars), en provenance du plus gros fabricant chinois d’armes : l’entreprise « China North Industries Corp », plus connue sous le nom de Norinco. Certes, Israël et la Russie ont également livré des armes au Soudan, mais le rôle de la Chine est d’autant plus trouble que celle-ci entend jouer les médiateurs dans le conflit soudanais. En effet, la Chine a déployé un bataillon d'infanterie de 700 casques bleus au Soudan, et Pékin fait partie des négociateurs internationaux aux côtés des Britanniques, des Etats-Unis, de la Norvège, de l’ONU et de l’Union africaine.

    Aujourd'hui, en dehors de l’Afrique du Sud qui fabrique elle-même son arsenal militaire, c'est tout le continent africain qui est équipé par l'armement "bon marché" de la société Norinco (Zimbabwe, Namibie, Tanzanie, Centrafrique, Tchad,  RDC et Nigeria). Il est d'ailleurs probable que ces armes soient déjà entre les mains des djihadistes qui opèrent dans la zone sahélienne.

    (Pour info : L’entreprise Norinco qui existe depuis 1980 est une société publique qui, selon les sources occidentales, emploie près de 300 000 personnes. Son chiffre d'affaire atteindrait plus de 40 milliards de dollars. Elle fabrique aussi bien de l'armement que des équipements pour les forages pétroliers et du matériel hospitalier.)

     


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  • 28/03/2016 L’ARMÉE SAOUDIENNE S'INSTALLE A DJIBOUTI

    Il a été convenu un accord entre les autorités djiboutiennes et l’Arabie saoudite, pour permettre à cette dernière d'implanter une base militaire à Djibouti. Cet accord devrait être signé dans les tous prochains jours.

    L'Arabie Saoudite deviendra ainsi le 5ème Etat, après la France, les Etats-unis le Japon et la Chine à pouvoir installer son armée dans ce petit pays de la corne de l'Afrique.

     

    Pour info : en novembre 2015, un autre accord a été conclu pour 10 ans avec la Chine, afin qu'elle puisse y installer une base militaire dans la région d’Obock au nord. Elle a par ailleur accès à l’aéroport qui est en construction par une entreprise chinoise, et au très stratégique port racheté par le gouvernement chinois au groupe DP World.

     

     


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