• 06/06/2018 ACCORD DE DÉFENSE FRANCO-ANGOLAIS

     

    Lors de sa visite officielle à Paris le 28 mai dernier, le président angolais Joao Lourenço (successeur d’Eduardo dos Santos) a signé un accord de coopération dans le domaine de la défense avec la France. Cela devrait permettre de doter son pays d’équipements militaires permettant notamment de surveiller les côtes de l’Angola.

    A noter : quelques jours auparavant (le 14 mai), l’Angola devait aussi renouveler l’accord de coopération technico-militaire signé avec le Portugal en 1983.

     

     


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  • 05/06/2018 - NOUVEAU CEMAT EN TUNISIE

     

    Le général Mohamed El Ghoul, ancien directeur de l’Académie militaire, puis commandant de la 3eme brigade (basée à Kairouan), et attaché militaire à Washington pendant deux ans, vient d'être promu général de brigade et nommé chef d’Etat-major de l’armée de terreIl succède ainsi au général Ismaïl Fathalli.


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  • 05/06/2018 - LE PRÉSIDENT TCHADIEN VEUT PLACER LE G5 SAHEL SOUS LE CHAPITRE 7 DE LA CHARTE DES NATIONS UNIES

    Hier, les deux présidents français et tchadien se sont rencontrés à Paris pour discuter du financement du G5 Sahel (il faut de l’argent pour former les 5 000 hommes qui le composent et leur fournir des équipements). Selon les promesses de dons qui ont été faites par certains pays tels les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite et la France, 420 millions devraient être alloués à cette formation dès cette année. Mais selon Mahamadou Issoufou, cela ne suffit pas, et il faudra davantage d'argent pour pérenniser son action. C’est pourquoi il juge nécessaire de « placer la force conjointe sous le chapitre 7 de la Charte des Nations unies ».

     

    Voir le Chapitre VII en cliquant sur le lien ci-après : http://www.un.org/fr/sections/un-charter/chapter-vii/index.html

     


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  • 31/05/2018 - AU TCHAD, VERS L'AMNISTIE TOTALE DES ATTEINTES A L’INTÉGRITÉ DE L'ETAT

     

    Lors du Conseil des ministres de ce jour, il a été voté un projet d'ordonnance autorisant l’amnistie des personnes condamnées pour atteinte à l'intégrité de l'Etat. Idriss Deby Itno, Chef de l’Etat tchadien a en effet accepté d’accorder une amnistie aux tchadiens qui se sont opposés par les armes aux institutions de l’Etat et ce, afin de préserver la cohésion nationale à travers la politique de la main tendue et du pardon. Cette amnistie sera valable pour tous les actes commis de juin 1991 à la date de promulgation de ladite ordonnance. Les infractions concernées sont celles prévues par le Code Pénal (Titre I, Livre II) intitulé : les Atteintes à l’Intégrité de l’Etat. Il s’agit notamment des infractions de trahison, d'espionnage, d'atteinte à la Défense Nationale, de présence irrégulière dans certains lieux, de l'intelligence avec l’ennemi, de la constitution de bandes armées, de mouvements insurrectionnels, du mercenariat...Cette amnistie concerne tous les tchadiens résidents au Tchad ou à l’étranger ayant été condamnés ou non pour les infractions visées.

    Sont toutefois exclus du champ d’application du présent projet d’ordonnance : les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre, le terrorisme, la torture et les traitements inhumains ou dégradants, les viols et autres violences sexuelles, l’utilisation, l’inscription ou l’enrôlement d’enfants et autres violences graves, massives et caractérisées des droits de l’Homme. Sont également exclus les infractions économiques et financières notamment les détournements de deniers publics, la corruption, la concussion et le blanchiment d’argent.

    Il est prévu que cette amnistie ne donne pas plein droit à la réintégration dans les fonctions, emplois, grades et ordres nationaux. En aucun cas, elle ne donne lieu à la reconstitution de carrière, ni rappel de solde.


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  • 14/04/2018 - Au Ghana, un accord militaire avec les Etats Unis fait polémique.

     

    Une partie de la population ghanéenne s’inquiète des retombées du nouvel accord militaire que le Ghana vient de signer le 23 mars dernier avec les Etats-Unis. Elle craint en effet que cet accord augmente le risque d’attentat terroriste dans son pays, car les djihadistes ciblent systématiquement les pays qui acceptent la présence de militaires occidentaux chez eux (cf la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina Faso).

     

    Selon la presse locale, cet accord autoriserait les Américains à établir une base militaire sur le sol ghanéen. Ils s’engageraient en contrepartie à donner 20 millions de dollars pour former et équiper les forces armées ghanéennes.

     

    Mais l’ambassade américaine à Accra dément ces allégations. Les Etats-Unis n’ont jamais eu l’intention de créer une base militaire américaine au Ghana. L’accord de coopération de défense que les deux pays viennent de signer viendrait simplement redéfinir le cadre juridique qui régit la coopération sécuritaire en cours depuis une vingtaine d’année entre les deux Etats.

     

    L’accord viserait à clarifier l'accès et l'utilisation des installations militaires ghanéennes par les forces américaines, notamment pour faciliter le bon déroulement des exercices combinés qui ont lieu sur le territoire ghanéen.

     

    Par ailleurs, il est précisé que "Les forces américaines peuvent entreprendre les types d'activités suivants au Ghana : la formation ; le transit ; le soutien et les activités connexes ; le ravitaillement d'avions ; l’atterrissage et la récupération d'aéronefs ; l’hébergement de personnel ; les communications ; la mise en scène et le déploiement de forces et de matériel lors d’exercices ; l’aide humanitaire et le secours en cas de catastrophe ; et d'autres activités convenues d'un commun accord ».

     

    Pour mémoire : Le Ghana a été le premier pays où des volontaires du Peace Corps des États-Unis ont été envoyés en 1961. Un accord de coopération de défense a été signé entre les deux pays le 28 avril 2015.

     

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