• 24/06/2016 - ACCORD DE DÉFENSE FRANCO-GUINÉEN

     

    Le 22 juin l'Assemblée nationale française a adopté le projet de loi autorisant l’approbation de l’accord de défense entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement  de la République de Guinée. Cet accord signé le 13 janvier 2014 vient remplacer l'accord de coopération militaire technique, signé le 17 avril 1985, accord qui n’est jamais entré en vigueur, faute d’approbation par la Guinée. Conçu sur le modèle des accords de coopération déjà conclus avec d’autres États africains (Union des Comores et Togo, notamment), cet accord est rédigé de manière réciproque afin de couvrir juridiquement tant les personnels français en Guinée que les personnels guinéens en France.

     

    => le texte de l'accord peut être consulté dans notre base de donnée (il vous faut néanmoins nous demander le code d'accès)


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  • 23/06/2016 - LE DEVOIR DE RÉSERVE DES MILITAIRES BIENTÔT RENFORCÉ EALGÉRIE

     

    Un projet de loi entend amender et compléter l'ordonnance du 28 février 2006, portant statuts des officiers de réserve. Il vise notamment à renforcer les règles concernant le devoir de réserve pour éviter que tout officier qui a réintégré la vie civile, puisse faire des déclarations de nature à porter atteinte aux institutions de l'Etat. Selon l’ordonnance de 2006 le militaire mis à la réserve est déjà interdit de tout acte, déclaration ou comportement susceptibles de compromettre l'image des institutions et des autorités publiques. Le nouveau projet de loi suggère cependant que tout manquement à ce devoir de réserve est considéré comme « un outrage ou une diffamation et peut, sur demande des pouvoirs publics, donner lieu à un retrait de la médaille d'honneur ou à un dépôt de plainte auprès des juridictions compétentes conformément aux dispositions en vigueur ».

     

    => le texte de l'ordonnance peut être consulté dans notre base de donnée à la rubrique "statut des militaires"


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  • 20/06/2016 - NOUVELLE MISSION POUR L’OPÉRATION SOPHIA EN MÉDITERRANÉE

     

    L’opération navale Sophia qui vise à démanteler les réseaux de trafic de clandestins et de traite des êtres humains au sud de la Méditerranée, vient de se voir confier une nouvelle mission : la lutte contre le trafic d’armes vers la Libye. Pour ce faire, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont décidé de former des garde-côtes libyens. Trois navires seront donc ajoutés aux cinq navires déjà présents dans les eaux méditerranéennes, lesquels sont assistés de trois hélicoptères et quatre avions. Quant à la zone d’opérations de la mission, il a été prévu de l’étendre jusqu’à la hauteur de la ville libyenne de Derna, à 200 km de l’Egypte ; elle couvre désormais 80 % de la côte libyenne, mais ne se limite qu’aux eaux internationales, soit à 12 miles de distance des côtes

     

    Pour info : L’opération Sophia a débuté le 22 juin 2015, après un tragique naufrage au large de la Libye, dans lequel 850 migrants tentant de rallier l’Italie avaient perdu la vie. A ce jour, elle a permis de sauver 16.000 migrants et d’arrêter près de 70 passeurs. Son mandat a été prolongé jusqu’en juillet 2017.


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  • 12/06/2016 - BÉNIN, CIBLE POTENTIELLE DU TERRORISME

     

    Dans une circulaire n° 16-0422 du 11 juin 2016, le Colonel Norbet AGONTINGLO, Sous-Chef d’État-major opérations, et Chef du Pôle opérations et entrainement de l’Etat-major général (EMG), a fait savoir que le Bénin pourrait être une prochaine cible pour une attaque terroriste. Il s’est adressé aux chefs d’Etat-major des trois armées ainsi qu'à tous les responsables de la sécurité au Bénin pour les mettre en garde contre de nouvelles menaces terroristes et a demandé au directeur de la douane d’accentuer la vigilance aux frontières et de renforcer les fouilles.


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  • 12/06/2016 - FIN DE LA MISSION ONUCI : LA COLÈRE DES AGENTS IVOIRIENS 

     

    360 agents ivoiriens, personnels civils de l’Opération des Nations Unis en Côte d’Ivoire (ONUCI), ont entamé une grève il y a 4 jours. Ils comptent ainsi dénoncer la rupture de leur contrat, fixée pour la fin de ce mois, qu’ils jugent anticipée, tandis que le mandat de l’ONUCI ne prendra fin que dans un an (cf. résolution n° 2284).

     

    Explication : Suite à la crise politico-militaire de 2002, une Mission politique avait été créée en mai 2003 par le Conseil de sécurité de l’ONU, avec comme mandat de faciliter la mise en œuvre, par les parties ivoiriennes, de l’Accord de paix qu’elles ont signé en janvier 2003. Par la suite, ayant considéré que la situation en Côte d’Ivoire continuait de menacer la paix et la sécurité internationales de la région, le Conseil de sécurité avait décidé de créer l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) à compter du 4 avril 2004, dans laquelle plus de 700 fonctionnaires ivoiriens seront engagés. Cependant en mars dernier, un Rapport spécial (n° 2016/297) du Secrétaire général constatait une nette amélioration de la situation et décidait d’amorcer le retrait progressif des forces de l’ONUCI ; l’effectif nécessaire pour la période à venir étant déterminé en fonction d’une évaluation complète des menaces. Ainsi, 1468 membres des contingents (sur un total de 9792), ont déjà été rapatriés entre janvier et mars 2016, soit un bataillon d’infanterie (750 éléments), deux groupements tactiques (533 éléments), 31 membres du personnel d’aviation et une compagnie d’appui (154 éléments).

     

    => ci-après le lien pour visualiser ledit rapport décidant du retrait progressif des membres de l'ONUCI :

    http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/2016/297

     


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