• 12/07/2017 - FORCE COMMUNE ET ACADÉMIE MILITAIRE POUR LE G5 SAHEL

    Lors du sommet du G5 Sahel qui s’est tenu à Bamako le 2 juillet dernier, le président Macron a confirmé le soutien de la France pour la constitution d’une force commune. Composée de cinq bataillons de 750 hommes (un bataillon par pays), celle-ci s’ajoutera à la force française Barkhane et à la Minusma (mission de l’Onu au Mali). Le président a également évoqué la création prochaine d’une académie militaire destinée à former les forces spéciales africaines. Cela devrait permettre de coordonner les différents programmes de formation disséminés un peu partout dans la zone (Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali…) et surtout de réduire le champ d’intervention des nombreuses sociétés privées auxquelles certains chefs d'Etat africains font souvent appel pour former leurs soldats.


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  • 01/07/2017 - PROROGATION DU MANDAT DE LA MINUSMA AU MALI

     

    Une résolution adoptée le 29 juin,  par le Conseil de sécurité de l’ONU décide de proroger le mandat de la MINUSMA jusqu’au 30 juin 2018. Ainsi, les 13289 militaires et 1920 policiers mobilisés doivent continuer d’appuyer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Si le Conseil de sécurité autorise les forces françaises à user de tous moyens nécessaires pour intervenir à l’appui d’éléments de la Mission, il réaffirme toutefois que c’est aux autorités maliennes qu’il incombe au premier chef de protéger leurs concitoyens, et exhorte celles-ci à intensifier leur lutte contre l’impunité et, à cet égard, à amener tous les auteurs de crimes à répondre de leurs actes, notamment devant la justice. Cette résolution relativement importante (16 pages) définit dans le détail les missions qui incombent à la Minusma.

     => La dite résolution (n° 2364/2017) est disponible dans notre base de donnée

     


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  • 28/06/2017 - NOUVEL ORGANE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME AU BURKINA FASO

     

    Le Conseil national de gestion de crise qui a vu le jour au Burkina Faso en mars dernier est placé sous la tutelle du Premier Ministre. Il est chargé d’organiser, de coordonner et orienter la riposte contre le terrorisme. A ce titre il doit valider l’organisation du renseignement, son partage, ainsi que le plan de communication. Pour l’aider dans ses tâches, le CNOGC dispose d'Unités d'Intervention chargées de neutraliser, poursuivre et intercepter les auteurs d'attaque terroriste, et d'Unités d' Appui/Soutien chargées d'assurer le bouclage de la zone et le service d'ordre et de sécurité du périmètre où se déroule l'attaque ; elles assurent aussi la protection des points sensibles susceptibles de faire l'objet d'attaque terroriste. A l’instar de la France, le CNOGCT définit les niveaux d'alerte en fonction de la menace : niveau d'alerte 1 (code bleu), niveau d'alerte 2 (code gris), niveau d'alerte 3 (code noir). Cependant les niveaux d’alerte sont décidés par le seul  Président de la République. 

     

    => pour plus de détail, le décret portant création de cet organisme est disponible dans la base de donnée à la rubrique "terrorisme".


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  • 21/06/2017 - L'ONU APPROUVE LA CONSTITUTION  DE LA FORCE COMMUNE G5-SAHEL

    Dans une résolution adoptée le 21 juin 2017, le Conseil de sécurité de l’ONU, s’est déclaré satisfait du déploiement de la Force commune G5 Sahel sur l’ensemble du territoire des pays qui y participent. Il a également salué l’engagement pris par l’Union européenne d’apporter un soutien financier de 50 millions d’euros à ladite force (FC-G5S) pour lutter contre les activités des groupes terroristes et d’autres groupes criminels organisés. Pour autant, le Conseil n'envisage pas de soutien financier ou en effectifs.

     

    => La résolution susmentionnée n° 2359 du 21.06.2017 est disponible dans la base de donnée


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  • 12/06/2017 - LA COTE D'IVOIRE VA SIÉGER AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU

    La Côte d’Ivoire qui a vécu entre 2002 et 2011 une décennie de crise politico-militaire a longtemps été absente de la scène internationale. Cependant, les Casques bleus sont intervenus sur son sol, une décision du Conseil de sécurité de l’Onu à laquelle elle n’a pu prendre part directement. Désormais les choses vont pouvoir changer puisqu’elle vient d’être élue membre (non permanent) du Conseil de sécurité des Nations Unies. A ce titre elle occupera, à partir du 1er janvier 2018, l’un des deux sièges réservés à l’Afrique au sein de cet organe. (L’autre poste est revenu à la Guinée équatoriale)

    Pour mémoire : Le Conseil de sécurité de l’Onu comprend 10 membres non permanents qui sont élus pour deux ans et cinq membres permanents : le Royaume-Uni, la Chine, la France, la Russie et les Etats-Unis.


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