• 11/04/2016 - NOUVEAU CEMAT AU SENEGAL

     

    Le Général de brigade, François Ndiaye, a été nommé ce jour Chef d'Etat-major de l’armée de terre (CEMAT) du Sénégal, en remplacement du Général Amadou Kane, parti en Mission auprès des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) en tant que commandant en second.

    Diplômé en droit (Université Mohamed V de Rabat au Maroc), et en anglais (Université d’Ibadan au Nigéria) , François Ndiaye, parachutiste de formation, est passé par l’académie militaire royale de Meknès (Maroc) et l'état-major du Us Army Command and General Saff College. Il y recevra une solide formation qui lui permettra d'accéder au grade de colonel à 45 ans ; Il devient ainsi le plus jeune colonel de l’armée de terre sénégalais.

    Il a participé à de nombreuses missions onusiennes et à ce titre a dirigé les opérations de la Monuc (Congo) et a été chef des officiers de liaison et de planification de la Minurcat en Centrafrique et  au Tchad).

     

    11/04/2016 - AU MALI, DECISION DE L'INTEGRATION DES EX-COMBATTANTS DANS L'ARMEE NATIONALE

     

    Du 7 au 10 avril ont eu lieu des journées de réflexion sur l’intégration des ex-combattants dans l’armée nationale, en présence de M. T.H. Coulibaly, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, M. I. Ag Mohamed, secrétaire permanent du comité national de coordination de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, ainsi que de plusieurs autres personnalités. Selon le ministre de la défense, cette intégration est "un gage de paix, de sécurité et de quiétude", tant pour le Mali que pour l’ensemble de la région sahélo-saharienne.

    Pour réaliser cette intégration des ex-combattants, les Nations Unies ont mobilisé 10 millions de dollars (5 milliards de FCFA) et la Minusma 3 millions de dollars (1,5 milliard de FCFA).

     

    Pour mémoire : Lors des précédentes rébellions, les rebelles avaient déjà demandé qu'il soit "procédé à l'intégration totale, sur une base individuelle et volontaire, et selon les critères de compétence, des combattants des Mouvements et fronts unifiés de l'Azawad" (cf. Titre 2 paragraphe 7.A de l'Accord de Tamanrasset du 6 janvier 1991). L'Etat avait satisfait à cette demande, et 3215 ex-combattants intégrèrent l'Armée, la gendarmerie, la garde nationale, la police et les douanes. Cependant, quelques années plus tard, un grand nombre d'entre eux ont déserté pour rejoindre les nouveaux groupes rebelles et, parmi eux, de nombreux officiers dont la liste a été publiée non seulement au Journal Officiel malien, mais aussi sur le propre site internet du MNLA dans une "Déclaration de démission des instances maliennes et adhésion au MNLA" faite en 2012.

     

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